jeudi 10 février 2011

La Scala de la Kasbah à sauver et préserver


La Scala de la Kasbah à préserver

Si les murs, la pierre, les citadelles, les murailles, les remparts et tout ce beau patrimoine parlait, il va nous dire de l’entretenir, le restaurer et l’embellir. Dernièrement si Hamid avait publié des photos qui font mal aux cœurs, profitant d’un cours séjour à notre ville je me suis rendu à la première d’un beau matin ensoleillé pour découvrir le massacre vu en photos. J’ai attendu l’ouverture de la porte par le gardien à 8h05 précise et je me suis précipité pour reconstituer les faits. Même n’étant pas un expert en la matière j’ai pu constater tout d’abord que l’état de notre pauvre Scala a subi des dommages d’érosion, d’usure et de temps depuis son existence. Maintenant il est temps que les responsables se penchent et redressent la situation dans les plus brefs délais avant qu’il en soit tard sinon le pays tout entier va perdre un patrimoine universel. Donc un SOS est lancé à travers nos pages que chacun prend sa responsabilité dans les différents départements concernés avant que les hautes instances prennent l’initiative de répondre à notre appel de détresse.
A bons entendeurs salut

Voici un reportage photographique des lieux















à quoi sert de peindre les socles des cannons alors qu'un travail de fond est à souhaiter

voici en outre un petit découpage d'un article de SOS plus ancien



les sqalas de la Kasbah et du port avec les fortifications, l'enceinte des murailles extérieures et des remparts intérieurs. Mais le tout est en mauvais état et un professeur de l'Université de Lyon, Roland Paskoff, a tiré la sonnette d'alarme en publiant: "sauvez les remparts d'Essaouira". Il y écrit: "Les outrages du temps et le manque d'entretien expliquent les désordres qui affectent aujourd'hui le rempart et beaucoup de constructions de la ville ancienne. Une telle situation porte atteinte au patrimoine historique et architectural du pays. L'Unesco . (depuis 1996). se préoccupe de cet état de choses.
Elle a demandé à des experts d'évaluer la dangerosité de la situation et de proposer des mesures qui permettraient de remédier aux désordres qui affectent le rempart, sans pour autant toucher à l'originalité de l'architecture et au caractère maritime de l'ouvrage." Espérons que l'avenir saura réparer les méfaits du temps. Le long de ces remparts, vous ne pourrez pas échapper à la visite de la sqala de la kasbah, avec ses canons de bronze aux armes d'Aragon et de Castille; cette ancienne batterie portugaise est certainement l'endroit le plus symbolique et pittoresque d'Essaouira. Surplombant la mer, la plate-forme fait 200 mètres de long et surplombe la ville.

jeudi 3 février 2011

Le Haik, habit traditionnel de la femme

Le Haik est un habit traditionnel des habitantes de Mogador avant qu’elle devienne Essaouira.il est confectionné en laine l’hiver en lin ou en coton l’été, cette pièce d’étoffe de dimension importante donne beaucoup de charme et d’élégance aux silhouettes, en général il est de couleur blanche mais on trouve aussi d’autres couleurs (écrue, gris marron ou même noir)
On dit bien que le Haik est un symbole de pudeur et de discrétion pour la femme marocaine. On le portait de manière à ce que le visage et le corps soient complètement dissimulés, et un œil seulement échappait à cet accoutrement qu’on découvrait délicatement et timidement.il est toujours possible de nos jours de croiser des femmes portant le Haik dans la ville, en médina, au marchée et au souk d’Essaouira.
L’histoire du Haik dans la vie de la femme marocaine remonte à des siècles passés. C’était l’habit principal de la femme pour sortir de chez elle selon les coutumes et les traditions. Le Haik représentait l’habit de discrétion et de sagesse, que la femme devait conserver après son mariage. Aujourd’hui porter le Haik est une tradition qui se perd de plus en plus du fait de la modernisation de l’habit féminin et de la vie active qui l’oblige à se vêtir de ce qui pratique et moderne. Essaouira est parmi les rares villes où on peut trouvé des femmes se balader dans les rues en Haïk. C’est vraiment une richesse traditionnelle que la femme souirie a pu conserver à nos jours et elle n’abandonne pas le plaisir de porter un Haik et de s’isoler derrière ce grand morceau de tissu comme si elle voulait passer inaperçue