samedi 21 mai 2011

L'enfant qui a des enfants

deuxième histoire réelle 

cette histoire est survenue vers l'age de six ans
voici La deuxième histoire enfantine innée du réel et de l’innocence pure est apparue vers l’age de sept ans mais cette fois le père est complice puisqu’il me suit bien volontiers dans le scénario dont voici le contenu.
Une sortie gamine m’emmène un jour faire une balade afin de découvrir ce qui se passe au delà des murailles de ma médina . une première pour un gosse qui se contentait de se balader à l’intérieur de sa médina bien aimée en se livrant aux multiples jeux de l’époque à délivrer (Dinifri) le trou et la rait (trou wa arri) le bloc (lablouc) et les billes.
Alors j’empreinte la rive gauche de notre boulevard Mohamed V, dépassant le seul grand hôtel qui existait à Mogador , je traverse le passage clouté avec méfiance malgré la rareté des véhicules en continuant ma petite marche sur le trottoir, soudainement mon regard se perd vers une villa ou de beaux enfants sautaient dans leur piscine à tour de rôle sous la surveillance d’une dame en blouse blanche. Sans hésitation ma pensée me disait que ce sont mes petits et que je suis leur père. Tellement ma joie était immense que j’allait en courant chercher mon père pour lui annoncer la nouvelle.
« Viens voir mes enfants » Ha oui tu as des enfants et depuis quand répliquait le père
C’est nouveau je viens de les avoir et ils vont te plaire ils sont aussi beau que toi et je le prend par la main pour le ramener vers la villa que j’apprend par la suite qu’elle appartenait à la famille Carrel et que les petits enfants sont ceux de Paul.
Depuis cette découverte enfantine mon père me faisait plaisir de me conduire chaque vendredi après le fameux plat de couscous pour rendre visite à mes petits enfants adoptifs par intuition et pensée gamine mais toujours de l’autre coté de la belle villa .
Depuis ce moment j’ai eu un coup de foudre et une admiration indescriptible envers les petits enfants sans distinction de race, de couleur, de nationalité ou de religion


Histoires réelles d'un enfant

La mort d’une maman

La premère histoire réelle de mon éxsitence en tant que petit enfant de quatre ans est un peu triste et mélancolique en même temps parce qu’il s’agit de la perte d’un être unique au monde qu’est la maman.
Etant petit je ne savais pas que le mal éxsiste et que l’être humain peut tomber malade un jour ou l’autre tout ce que j’ai retenu en mémoire c’est ce que ma mère avait un petit bobo à la jambe et qu’elle ne pouvait pas s’occuper ni de moi ni de mon père et c’est les voisines qui remplissaient les taches du petit foyer. A cette époque la on ne croyait pas à la médecine on ne croyait qu’au bon Dieu le seul et unique guérisseur qui pouvait guérir le mal.
Voyant que ma maman soufrait de la situation, mon père décida alors de l’emmener chez ma grande mère maternelle à la campagne pour s’occuper d’elle et je suis resté auprès d’elle. Le petit bobo s’agrandit de jour en jour et la souffrance de la maman prend de l’ampleur et elle n’attendait que son heure comme on dit.
Un jour et pendant que ma grande mère se trouvait dans sa « nouala » sorte de cuisine en paille en train de prépare le manger, une dame est venue lui dire que Mouina est morte c’est un prénom de Mina en minuscule chez les campagnards ; et c’était ma maman.
Alors que le cortège était prêt pour prendre son chemin vers le cimetière pour l’enterrement on m’a empêchait de le suivre et d’être parmi le cortège car le cimetière est trop loin pour un petit comme moi. Laissant le cortège s’éloigner un peu et profitant d’un moment d’inattention des regards je décidait de suivre la dépouille de ma maman.
Malgré que le chemin était long et compliqué pour moi, j’ai essayait de poursuivre les sentiers et juste en voyant une petite colline d’une forme de tombeau je m’arrête à coté
Croyant que ma mère est enterrée la dedans, je me mettait à pleurer en sanglotant tout en disant maman je suis la est ce que tu m’écoute ? Répond moi, je suis à tes cotés ne me quitte pas, j’ai besoin de toi.
De retour du cimetière les gens qui ont participés au cortège me trouvaient dans un état
Désespéré me prennent dans leurs bras et me ramenaient au Douar chez ma grande mère qui s’appelait Tahra Aamria elle était tellement adorable avec moi que j’ai préféré restait à la campagne au lieu de repartir à Mogador avec mon père après la fin du deuil.
Je suis resté longtemps chez ma grande mère qui s’occupait bien de moi, en m’offrant tout l’amour qui puisse existait sur terre. Tous les belles choses sont pour moi, un œuf du jour, du lait, du petit lait, du beurre, du miel et elle ne me refusait rien à ce que je demandais. C’était un amour d’une autre dimension et une protection hors pair que j’avais senti au foyer de ma grande mère maternelle durant tout mon séjour qui a trop duré jusqu’à ce que mon père s’est remarié pour me faire revenir chez lui pour vivre une autre aventure avec une belle mère qui ne va pas remplacer celle qui m’avait mi dans ce monde et m’a baigné d’affection et m’a donné toute la tendresse du monde.






La rage des vagues


Effectivement en ce jeudi 17 février, la cote d’Essaouira a connue une grande houle, on dirait que la mer est enragée. En perspective les vagues ont offert du beau spectacle aux spectateurs présent pour admirer ce mouvement désordonné et multiforme de vagues et cette puissance gigantesque d’un océan en colère.







la dernière photo est prise à Bhaibeh le mème jour

voici pour vous un petit reportage photographique.

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Le printemps des Régragas 2011

Le printemps cette année est bien au rendez vous par sa splendeur, à Chiadma et à Haha et la ou en passe, on se sent émerveillé et bercé par la nature ; prés fleuris et multicolores, champs de blé et d’orge dorés se bercent dans le sens de la brise printanière, le mais et les haricots dans un état verdoyante et dans une poussée encourageante attendent quelques gouttes du ciel sous l’œil attentif et espérant du petit Fellah. Dans un autre conteste le Daour des régragas cette année est mi- figues mi- raisins, selon un premier constat le déroulement du Daour cette année est mitigé et un peu froid en comparaison avec les autres années. Ce manque de chaleur et d’allégresse est due principalement à la situation électrifiée qui sévit dans le monde arabe et des quelques perturbations de marches organisées soit disant par les jeunes appartenant au mouvement du 20 février au Maroc. Le décalage du Moussem de deux semaines, pour ne pas coïncider avec les vacances scolaires à Essaouira et de la fête du travail pendant sa clôture à Had Draa est une sage réflexion prise par les autorités locales en collaboration avec les organisateurs, selon des rumeurs on lance qu’il y avait 3 morts et des blessés lors du passage du Daour à la localité de Sebt Talmest suite à des accrochages entre jeunes issues des régions avoisinantes .Le rituel don royal pour les chorfas Réjrajiyines a été remis par le chambellah de S .M le roi, Brahim Frej lors d’une cérémonie religieuse organisé à la Zaouia des Régraguas ; en cette occasion les chorfas ont prié M .Frej de transmettre à S.M le roi Mohamed VI Amir Al Mouminine, l’expression de leur loyalisme ainsi que leur indéfectible attachement au glorieux Trône Alaouite. Vendredi dernier la Taifa des Régragas a regagné Moulay Bouzerktoun (Moula Dorayne) au soir pour récupérer la Khaima et continuer leur périple voyage à travers la terre des Régragas avant d’arriver à Had Draa (sidi Ali Maachou) vers le sept mai prochain pour l’étape finale et la cloture du Grand Moussem des Régraguas..



























à la prochine édition 2012 " Incha Allah"


Donc rendez vous à cette prestigieuse cérémonie de clôture avec sa grande Fantasia qui regroupe tous les mordus du cheval et de la « TBOURIDA »
à Chiadma , Abda et Haha
Comme à l’accoutumé voici pour vous souiris et souiriyates Régraguis et Régraguiates un petit reportage photographique de la rentrée des Régragas à la ville d’Essaouira et les festivités accompagnant cet événement en ce printemps 2011 en espérant qu’en 2012 le Daour reprendra sa ferveur et son énergie d’antan et surtout en réformant son ossature pour nous faire revivre la « HIBA » de nos ancêtres Chorfas


Les écoles Coraniques de la ville


" TIMAZGUIDA et JAMAA"
Jamaa Moulay Abdelkader, école coranique
Comme à l’accoutumé à chaque visite à ma ville une petite balade à travers les rues et ruelles de la médina est la bienvenue .Ce jour au quartier Béni Antar, de passage à coté du Jamaa j’ai entendu les petits enfants récitant des versets de coran cela révéla en moi un
Souvenir lointain .En effet chacun de nous est passé par la, et en se rappelle bien comme notre joie est immense lorsque un bienfaiteur Fait éruption au Jamaa les mains biens garnis soit de friandises, de plats de couscous ou de coupe corne. Afin de revivre ces beaux moments, je me dirige vers la première boutique d’à coté et je me trouve en face du fils de Tarra Allah irahmou, je lui demande de me donner quelques friandises finalement on opte pour des biscuits individuels genre Merandina pour faire plaisir à ces petits.
Une fois sur place, je me rends bien compte que notre air est bien dépassé et que les choses ont bien changés, plus Tssarah, plus de planches en bois et plus d’encriers de Smekh .Maintenant il y a un vrai tableau, de la craie et des maitresses en tabliers blanches pour enseigner la langue. Seulement le fkih est dans une autre pièce à coté, une fois chez lui j’aperçois nos anciennes planches en bois bien accrochées et bien écrites en noir Smekh pour comprendre plus tard que la façon d’apprendre le Coran existe toujours comme dans notre temps mais seulement pour ceux qui insistent à ce que leurs enfants reçoivent cette méthode d’antan. Après la fatiha et Douaas j’ai demandé au Fkih est ce que peu prendre des photos souvenirs ?Comme sa réponse était positive je publie ici dans notre forum ces photos pour faire plaisir aux nostalgiques de Mogador et d’Essouira la ou ils sont.






pour rappel les Fkihs qui ont enseignés à Moulay Abdelkader sont Si Jilali père de Senhaja Mohamed puis Si ahmad le gendre de si Jilali "Allah irhamhoum Kamline"

La cité des alizés et son influence sur la créativité



Le climat joue pleinement son rôle à Mogador, c’est dans un contraste multiforme et particulier que les habitants vivent depuis leurs venus au monde sous les alizées. Un environnement adéquat qui propulse ses gens à la créativité psychologique de l’invention. Ce vent qui vous caresse, qui vous claque, qui vous gifle et vous siffle aux oreilles présente un processus qui permet de trouver des idées nouvelles et créatives. C’est une base solide sur la façon de vivre et de travailler d’artistes, d’artisans et d’écrivains, c’est l’influence de cet environnement intellectuel qui est source d’inspiration. Des vagues qui s’écrasent sur les rochers et se rabattent sur nos murailles avec une grande magie et qui résonnent au fond des rues et ruelles avoisinantes de la médina, augmentent la créativité, la solution et introduisent la joie de découvrir et de créer. Tôt le matin, ou en fin d’après midi, c’est un vrai plaisir de flâner les pieds nus sur une magnifique et immense plage de sable fin qui s’allonge dans un cadre d’une nature exceptionnelle. Un espace comme nulle ne part ailleurs, vous réserve une détente qui vous assure de l’inspiration en toute saison. Le long de la grande bleue, un soleil éclaire avec douceur cette plage, le soir la baigne de la nature de dégradés d’orange et de rose dans un horizon admirable et sublime. Comme il est bon de se laisser tout entier absorber par le clapotis des petites vagues, le cri d’une mouette, le voltige d’un goéland se rendant aux iles passé sa nuit, en attendant son retour le lendemain pour un nouveau matin. Au port de Mogador avec ses tours, son scala, ses petites barques bleues, les mouettes et les goélands en perpétuel mouvement, on ne peut rester insensible à son effervescence et au désordre qui s’installe lors du retour des bateaux de pêche. Le parfum qui monte des grillades de poisson fraichement pêché à savourer dont dame sardine, en regardant les vagues d’à coté est un réel plaisir qu’on ne peut ressentir nulle part ailleurs.
Dans ce lieu magique réservé à la création, aux artistes, aux artisans, aux écrivains, à l’art et la minutie, ou tout étranger ne se sent pas étranger car l’hospitalité offerte lui descend jusqu’au fond du cœur. Toute cette introduction est un préambule pour découvrir ensemble en ce panorama, l’influence des alizés sur la créativité des gens de Mogador.










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Ce vent qui caresse, qui claque, qui gifle et qui siffle aux oreilles épargne nos élus car ils sont venus au monde ailleurs et non pas a Mogador.
Alors s’il est possible de transmettre aux jeunes générations la joie de créer exprimé par nos artisans et nos artistes, la créativité se mettrait immédiatement à fleurir mais toujours sous l’influence des alizés.