Le climat joue pleinement son rôle à Mogador, c’est dans un contraste multiforme et particulier que les habitants vivent depuis leurs venus au monde sous les alizées. Un environnement adéquat qui propulse ses gens à la créativité psychologique de l’invention. Ce vent qui vous caresse, qui vous claque, qui vous gifle et vous siffle aux oreilles présente un processus qui permet de trouver des idées nouvelles et créatives. C’est une base solide sur la façon de vivre et de travailler d’artistes, d’artisans et d’écrivains, c’est l’influence de cet environnement intellectuel qui est source d’inspiration. Des vagues qui s’écrasent sur les rochers et se rabattent sur nos murailles avec une grande magie et qui résonnent au fond des rues et ruelles avoisinantes de la médina, augmentent la créativité, la solution et introduisent la joie de découvrir et de créer. Tôt le matin, ou en fin d’après midi, c’est un vrai plaisir de flâner les pieds nus sur une magnifique et immense plage de sable fin qui s’allonge dans un cadre d’une nature exceptionnelle. Un espace comme nulle ne part ailleurs, vous réserve une détente qui vous assure de l’inspiration en toute saison. Le long de la grande bleue, un soleil éclaire avec douceur cette plage, le soir la baigne de la nature de dégradés d’orange et de rose dans un horizon admirable et sublime. Comme il est bon de se laisser tout entier absorber par le clapotis des petites vagues, le cri d’une mouette, le voltige d’un goéland se rendant aux iles passé sa nuit, en attendant son retour le lendemain pour un nouveau matin. Au port de Mogador avec ses tours, son scala, ses petites barques bleues, les mouettes et les goélands en perpétuel mouvement, on ne peut rester insensible à son effervescence et au désordre qui s’installe lors du retour des bateaux de pêche. Le parfum qui monte des grillades de poisson fraichement pêché à savourer dont dame sardine, en regardant les vagues d’à coté est un réel plaisir qu’on ne peut ressentir nulle part ailleurs.Dans ce lieu magique réservé à la création, aux artistes, aux artisans, aux écrivains, à l’art et la minutie, ou tout étranger ne se sent pas étranger car l’hospitalité offerte lui descend jusqu’au fond du cœur. Toute cette introduction est un préambule pour découvrir ensemble en ce panorama, l’influence des alizés sur la créativité des gens de Mogador.
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Ce vent qui caresse, qui claque, qui gifle et qui siffle aux oreilles épargne nos élus car ils sont venus au monde ailleurs et non pas a Mogador.
Alors s’il est possible de transmettre aux jeunes générations la joie de créer exprimé par nos artisans et nos artistes, la créativité se mettrait immédiatement à fleurir mais toujours sous l’influence des alizés.
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