La mort d’une maman
La premère histoire réelle de mon éxsitence en tant que petit enfant de quatre ans est un peu triste et mélancolique en même temps parce qu’il s’agit de la perte d’un être unique au monde qu’est la maman.
Etant petit je ne savais pas que le mal éxsiste et que l’être humain peut tomber malade un jour ou l’autre tout ce que j’ai retenu en mémoire c’est ce que ma mère avait un petit bobo à la jambe et qu’elle ne pouvait pas s’occuper ni de moi ni de mon père et c’est les voisines qui remplissaient les taches du petit foyer. A cette époque la on ne croyait pas à la médecine on ne croyait qu’au bon Dieu le seul et unique guérisseur qui pouvait guérir le mal.
Voyant que ma maman soufrait de la situation, mon père décida alors de l’emmener chez ma grande mère maternelle à la campagne pour s’occuper d’elle et je suis resté auprès d’elle. Le petit bobo s’agrandit de jour en jour et la souffrance de la maman prend de l’ampleur et elle n’attendait que son heure comme on dit.
Un jour et pendant que ma grande mère se trouvait dans sa « nouala » sorte de cuisine en paille en train de prépare le manger, une dame est venue lui dire que Mouina est morte c’est un prénom de Mina en minuscule chez les campagnards ; et c’était ma maman.
Alors que le cortège était prêt pour prendre son chemin vers le cimetière pour l’enterrement on m’a empêchait de le suivre et d’être parmi le cortège car le cimetière est trop loin pour un petit comme moi. Laissant le cortège s’éloigner un peu et profitant d’un moment d’inattention des regards je décidait de suivre la dépouille de ma maman.
Malgré que le chemin était long et compliqué pour moi, j’ai essayait de poursuivre les sentiers et juste en voyant une petite colline d’une forme de tombeau je m’arrête à coté
Croyant que ma mère est enterrée la dedans, je me mettait à pleurer en sanglotant tout en disant maman je suis la est ce que tu m’écoute ? Répond moi, je suis à tes cotés ne me quitte pas, j’ai besoin de toi.
De retour du cimetière les gens qui ont participés au cortège me trouvaient dans un état
Désespéré me prennent dans leurs bras et me ramenaient au Douar chez ma grande mère qui s’appelait Tahra Aamria elle était tellement adorable avec moi que j’ai préféré restait à la campagne au lieu de repartir à Mogador avec mon père après la fin du deuil.
Je suis resté longtemps chez ma grande mère qui s’occupait bien de moi, en m’offrant tout l’amour qui puisse existait sur terre. Tous les belles choses sont pour moi, un œuf du jour, du lait, du petit lait, du beurre, du miel et elle ne me refusait rien à ce que je demandais. C’était un amour d’une autre dimension et une protection hors pair que j’avais senti au foyer de ma grande mère maternelle durant tout mon séjour qui a trop duré jusqu’à ce que mon père s’est remarié pour me faire revenir chez lui pour vivre une autre aventure avec une belle mère qui ne va pas remplacer celle qui m’avait mi dans ce monde et m’a baigné d’affection et m’a donné toute la tendresse du monde.
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